Se pourrait-il que Meghan Markle, ex-star du petit écran devenue une figure de la famille royale britannique particulièrement à l’aise face au public, ait parfois “peur des photos“, comme elle l’a glissé au matin du lundi 25 février 2019 ? Alors qu’elle visitait avec le prince Harry un centre équestre à Rabat, dans le cadre de leur visite officielle au Maroc commanditée par le gouvernement de Sa Majesté la reine Elizabeth II, la duchesse de Sussex laissait échapper un commentaire inattendu : “Eh bien j’imagine que nous avons tous nos moments où nous n’aimons pas être pris en photo“, a-t-elle estimé face à un poney montrant des signes de nervosité.
Pendant 48 heures intenses, l’épouse du prince Harry, enceinte de sept mois de leur premier enfant, a été au coeur de la ferveur populaire et de l’attention médiatique, auxquelles elle a répondu avec son sens inné du contact, son sourire et ses looks de grossesse multiples, des tenues casual aux robes de soirée, jusqu’à l’audience finale avec le roi Mohammed VI du Maroc et sa famille.
Mais s’il est une mode à laquelle la duchesse de Sussex n’a pas sacrifié, c’est celle du selfie. Elle a d’ailleurs –gentiment – retoqué la demande d’un jeune élève américain dont elle a fait la connaissance au Lycée Qualifiant Grant Atlas dimanche après-midi. Si des images filmées par certains des reporters qui ont suivi la visite officielle montrent cette rencontre très courtoise, la scène est racontée par Emily Andrews, émissaire au Maroc du Sun. “Meghan s’est vu demander un selfie, mais elle a poliment dit qu’elle ne pouvait pas“, relate la journaliste, avant de rapporter l’explication que la duchesse, pédagogue, a avancée : “Ils préfèrent, s’ils ont le temps, poser pour des photos prises au moyen de téléphones par quelqu’un d’autre.” Pour faire court : le selfie, non ; la photo prise par un tiers, ok. “Pas sûre de comprendre pourquoi. Ça rend mieux ??“, s’interroge à juste titre Emily Andrews. Laquelle n’ignore assurément pas que c’est en fait le protocole royal qui s’oppose aux selfies. Une question de principe, en somme.
Si la reine Letizia d’Espagne a fini – bon gré, mal gré – par se plier à la mode du selfie, la duchesse Meghan, qui en avait pourtant un bon nombre sur son compte Instagram avant que ce dernier soit clos, n’en est pas encore là.