Elles le juraient la main sur le cœur. Pour ralentir le changement climatique, les plus grandes entreprises de la tech ont multiplié les promesses ces dernières années pour devenir à minima neutres en carbone à l’horizon 2030. Mais, loin de baisser, les émissions de gaz à effet de serre de certains des géants du net ont depuis gonflé, notamment à cause du développement d’une des technologies les plus en vogue ces derniers mois : l’intelligence artificielle.
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C’est le cas de Google, dont les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 13% entre 2022 et 2023 et de 48% en cinq ans, selon le rapport annuel du groupe américain publié mardi 2 juillet. Les activités de l’entreprise (qui incluent notamment son moteur de recherche, mais aussi les plateformes Google Drive et YouTube, et les smartphones Pixel) ont conduit à l’émission d’environ 17,16 millions de tonnes d’équivalent CO2 en 2023.
Des data centers très gourmands
Comment expliquer cette hausse ? Google la justifie notamment par une augmentation des émissions dites de “scope 2”, qui incluent la production de l’électricité achetée par l’entreprise pour alimenter ses data centers. Or, ces unités de stockage de données informatiques sont indispensables au fonctionnement de la grande majorité des IA. Ces dernières, comme ChatGPT, doivent analyser des millions d’exemples de textes ou d’images pour pouvoir en générer de nouveaux sur demande – un processus par ailleurs gourmand en énergie.
Google pointe aussi une augmentation des émissions de “scope 3”, qui regroupent les émissions de tous les acteurs participant à la chaîne de production. Cela inclut donc les gaz à effet de serre liés à la construction des bâtiments de l’entreprise (dont les data centers) mais aussi les émissions liées à la fabrication des composants électroniques (les puces employées dans ses data centers, la fabrication de ses smartphones…).