A l’occasion de la sortie de son best of « L’homme qui marche », analyse des relations du chanteur avec le beau sexe.
Etienne Daho, tombé pour les femmes ? Si le doux dandy de la pop française fait souvent mystère de sa vie privée, il n’a jamais caché ses nombreuses amitiés et admirations féminines. Avec elles, il s’investit, pour reprendre l’un de ses titres, « corps et armes ». Elli Medeiros, Jane Birkin, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Jeanne Moreau, Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon… Il les lui faut toutes, semble-t-il. Moins pour les séduire que pour les savoir à ses côtés, tendres, attentives, complices, enthousiastes, comme le furent autrefois, aux heures baignées d’amour et de soleil de l’enfance, sa mère, Lucie, et ses deux sœurs entièrement dédiées à ce « petit prince ». Né en 1956 à Oran, l’auteur des Chansons de l’innocence retrouvée a été élevé dans un gynécée. Son père, militaire, a déserté le foyer familial en pleine guerre d’Algérie. Etienne n’avait alors que trois ans. Aux femmes fortes de la famille de prendre le relais.
(…)
Erudit et fétichiste, cet amateur du Velvet Underground et de Blondie sait aussi œuvrer pour ses idoles : qu’elles s’appellent Debbie Harry, Catherine Deneuve ou Marianne Faithfull, Dani (qu’il ressuscitera avec leur duo gainsbourien Boomerang) ou Brigitte Fontaine (il a arrangé son album Genre humain), Sylvie Vartan (qui le surnomme affectueusement son « petit frère ») ou Jeanne Moreau (ensemble, ils ont interprété Le condamné à mort, texte de Jean Genet, au festival d’Avignon, en 2010). C’est un fait : même s’il a grandi, le petit prince d’Oran n’est jamais aussi heureux qu’entouré de reines.
L’intégralité de l’article est à lire dans Gala n°1171 en kiosques le 18 novembre.
Click Here: habitat tord boontje