BIOCAP, un projet de banque biologique virtuelle qui centralise l’ensemble des informations utiles sur les échantillons de cancers de l’enfant, a été lancé le 11 février, à quelques jours de la Journée internationale du cancer du l’enfant organisée le 15 février.
Avec 1 700 nouveaux cas chaque année, les
cancers de l’enfant représentent la 2ème cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents. Selon les derniers chiffres de l’Institut de veille sanitaire publiés en décembre 2010, un enfant sur 440 risque de développer un cancer avant l’âge de 15 ans. Une bonne nouvelle néanmoins dans ce tableau sombre : le taux de survie des enfants est passé de 25 % à près de 80 % en 30 ans. Un progrès considérable lié à l’amélioration de la prise en charge avec la mise en place de centres spécialisés régionaux et, plus récemment, la mise en uvre du dispositif d’autorisation et des critères d’agrément pour le traitement des cancers des moins de 18 ans, rappelle l’Institut national du cancer (InCA) dans un communiqué. Pour mieux lutter contre ces cancers et développer de nouveaux traitements, il est indispensable de progresser dans la connaissance des mécanismes biologiques qui en sont à l’origine. C’est l’objectif que poursuit la Société française de lutte contre les cancers et leucémies de l’enfant et de l’adolescent (SFCE), avec le lancement de son projet BIOCAP. Coordonné par les Drs Jaqueline Clavel, directeur de recherche Insem, et Gudrun Schleiermacher, oncopédiatre, il s’agit d’une biothèque virtuelle nationale des cancers de l’enfant. Concrètement, ce projet va permettre de centraliser l’ensemble des informations utiles sur les spécimens conservés dans les différents sites de prise en charge des jeunes patients (stade d’extension, protocoles chimio et radio mis en uvre, essais cliniques …), de sorte que tout chercheur pourra accéder à ces données et contribuer à l’enrichissement de cette base de données. Déjà bien avancé, le projet bénéficie de l’enregistrement national exhaustif des cancers de l’enfant, assuré par le Registre national des hémopathies malignes de l’enfant (Villejuif) et le Registre national des tumeurs solides de l’enfant (Nancy). BIOCAP devrait être opérationnel d’ici 2 à 3 ans. Entre temps, un groupe de travail doit être constitué pour, notamment, mener une réflexion sur les chartes d’utilisation et l’organisation de la sécurité des transferts de données. Amélie PelletierSourcesDossier de presse de la SFCE, 10 février 2011. Communiqué de presse de l’InCA, 15 février 2011.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey