Soins palliatifs : une brochure de l'Inpes à télécharger

Alors que neuf Français sur dix se disent favorables aux soins palliatifs, les deux tiers d’entre eux s’estiment mal informés. C’est à partir de ce constat que le Minsitère de la santé et l’Inpes ont décidé de proposer au grand public une brochure d’informations sur les soins palliatifs et l’accompagnement.

La brochure de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation à la santé),

téléchargeable en ligne, va également être distribuée à plus de 140 000 exemplaires. Elle vise à répondre aux interrogations des Français sur les différents aspects de cette prise en charge et de faire évoluer les représentations qui entourent les soins palliatifs. Car si les soins palliatifs accompagnent souvent les malades en fin de vie (nouveau-né, enfant ou adulte), ils peuvent également être procurés tôt dans le début de la maladie, afin d’aider le patient à mieux vivre sa situation et éviter des complications futures.
En effet, les soins palliatifs ont pour objectif de préserver la qualité de vie des patients face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie grave et potentiellement mortelle. Ils permettent donc de soulager le malade de ses douleurs physiques tout en prenant en compte sa souffrance psychologique mais aussi celle de ses proches (via l’écoute indispensable des équipes soignantes, des associations de bénévoles d’accompagnement ou des associations de malades).
La prise en charge de la douleur est une obligation tant déontologique que législative et les soins palliatifs sont reconnus par le Code de santé publique comme un droit fondamentale et font donc partie intégrante du devoir de prise en charges des structures (unités de soins palliatifs, équipes mobiles, réseaux, services d’hospitalisations à domicile etc.).
Les soins palliatifs reposent sur la prise d’anti-douleurs tels que les antalgiques (morphine et dérivés) qui peuvent désormais être utilisés de manière adaptée à chaque situations. Si ces derniers sont le plus souvent efficaces et bien tolérés, des antidépresseurs ou des antiépileptiques peuvent également être utilisés. Les besoins du malade doivent de toute façon être évalués afin de pouvoir traiter ses symptômes rapidement et efficacement. Il faut aussi noter que le patient est libre de ses choix. Il peut ainsi décider d’accepter ou de refuser des traitements ou des examens. Dans le cas où le malade ne saurait s’exprimer, il peur désigner un “porte-parole“.
La brochure éditée par l’Inpes rappelle qu’une place importante se doit d’être accordée au dialogue, notamment avec les médecins, mais si le besoin est, avec un psychologique qui saura prendre en charge les doutes et les angoisses du patient. Les difficultés sociales ou relationnelles du malade, qu’elles soient liées à son emploi ou encore à des problèmes financiers, peuvent être entendues par une assistante sociale.
En France, sur 550 000 décès par an, 150 000 feraient suite à une maladie longue et incurable qui nécessiteraient des soins palliatifs. Aussi, entre 2008 et 2012, le gouvernement a prévu de doubler les prises en charges de malades en soins palliatifs.Emmanuelle VieillardSources : “Soins palliatifs et accompagnement : une brochure pratique pour les malades et son entourage“, Communiqué Inpes, 15 janvier 2009Click Here: cheap sydney roosters jersey