Les Français favorables au suivi médical informatisé

Neuf Français sur dix sont favorables au développement des outils informatiques dans l’exercice de la médecine, c’est le résultat d’un sondage TNS Sofres pour le Conseil National des Ordres des Médecins. Cette étude soulignent également que cette utilisation doit se faire avec un maximum de transparence.

Depuis le début des années 2000, le dossier médical informatisé fait débat. Malgré l’adoption de son principe par une loi en juillet 2004 par le Parlement, sa mise en application piétine toujours.Pourtant l’étude commandée par le Conseil National des Ordres des Médecins (CNOM) souligne qu’une grande majorité des Français sont favorables à l’utilisation de l’informatique dans la médecine (91%). 78% d’entre nous estiment également qu’il est “important de savoir qui a eu accès à son dossier médical et quelles informations ont été consultées“, enfin 3 Français sur 4 souhaitent connaître la nature des messages échangés entre médecins et autres professionnels de la santé.Cette acceptation de l’outil informatique de la part des patients sous conditions est partagée du côté des médecins. Ces derniers sont 68 % à juger “utile“ la mise en place d’un dossier médical personnel informatisé et accessible par Internet dans la pratique quotidienne de leur activité. Autre service souahité à 62 % par le corps médical : la messagerie spécialisée, professionnelle et sécurisée, avec un format “@medecin.fr“ par exemple.Parmi les autres possibilités liées au développement des nouvelles technologies dans la médecine, une petite moitié des médecins (47 %) pense que la coopération entre les différents acteurs de santé sera “meilleure“ grâce à ces outils.Rappel : aujourd’hui, seules les prescriptions de traitements faites auparavant par un médecin sont présentes sur votre Carte Vitale et peuvent donc être consultées par tout autre professionnel de la santé.Le sondage a été effectué par téléphone auprès de 1 000 personnes de 18 ans et plus les 15 et 16 avril 2009 ainsi qu’avec un échantillon de 300 médecins (250 médecins libéraux, 50 médecins hospitaliers) interrogés par téléphone du 9 au 17 avril 2009.Source : Communiqué de presse CNOM, juin 2009Click Here: cheap sydney roosters jersey