Pollution à l'ozone : gare à l'infarctus

Plusieurs études avaient déjà montré dudoigt l’ozone comme étant un facteur aggravant des maladiescardiovasculaires et respiratoires. De même, lescorrélations entre les pics de pollution et demortalité avaient déjà suscité bien desinterrogations. Une équipe française de l’Institutnational de la santé et de la recherche médicale(Inserm) et de l’institut de veille sanitaire (InVS) va aujourd’huiplus loin : l’ozone est plus qu’un simple facteur aggravant.Les chercheurs ont analysé en janvier 1997 et juin 1999 lestaux de pollution, la météo et le nombre d’infarctusà Toulouse. Et leurs conclusions sont sans appel : si ledioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d’azote (NO2) ne sont pasliés aux troubles cardiovasculaires, une courte expositionà l’ozone (O3), de un à deux jours, augmente cerisque chez les adultes de 35 à 64 ans. Plus laconcentration en ozone est élevée plus le danger estgrand. Cette relation est de court terme puisque les pics depollution précèdent en général de 24heures le « boom » des infarctus… La pollutionà l’ozone aurait également plus d’impact sur lespersonnes n’ayant aucun antécédent de troublescardiaques. Les autres pourraient bénéficier del’effet protecteur de leur traitement en cours.Rappelons que la formation de l’ozone est étroitementliée à l’action des rayons ultraviolets du soleil surdes substances polluantes émises par les véhiculesautomobiles, comme le dioxyde d’azote. C’est indirectement un bonindicateur de la pollution automobile.Source : Circulation 2005 ;111 :563-569Click Here: cheap all stars rugby jersey